J’étais en route pour Plénitude, une ville située dans la province des Cinq Pics, quand une épaisse brume tomba. Je ne voyais plus mon chemin puis, par je ne sais quel moyen, ,je me retrouvai en forêt : je m’étais égaré, alors, m’inquiétant un peu de mon sort, je decidai de faire demi-tour, mais, par où aller lorsque l’on ne sait même pas d’où l’on vient? Je marchais dans une direction, au hasard, quand je trébuchai et perdis conscience.
Peu à peu, je repris mes esprits. D’abord je perçus un petit filet de sang qui s’était écoulé sur le sol terreux auquel se joignaient quelques pierres et feuilles d’arbres. Puis je constatai que le brouillard s’était dispersé pour laisser place à une pleine lune. J’en conclus donc que j’avais dû resté étendu un long moment pour que la nuit froide et nuageuse soit déjà tombée...
C’est alors que me vint une idée. Je grimpai sur un arbre, espérant me situer dans cette grande étendue de feuillus. Je n’apercevais aucune habitation, quand soudain, grâce à la lune perçant des nuages, là, droit devant, un toît, vraisemblablement celui d’une tour, perçait la surface des arbres. Je m’y rendis, en espérant demander ma route.
Je parvins au monument, je reconnus la tour que j’avais aperçue là-bas, en-haut de l’arbre. Je franchis une grille, traversai un pont, quand un orage éclata, un éclair illumina pendant un laps de temps le château : je vis des gargouilles affreuses par où commençait à couler de l’eau, ce qui les rendait plus hideuses. Le tonnerre gronda, je me précipitai alors à la porte d’entrée, je frappai, on n’ouvrit point, j’insistai : aucune réponse.
La suite au prochain numéro...